top of page

      Pierre Trigano et Agnès Vincent ont créé une école jungienne, l'Ecole du Rêve et des Profondeurs, fondée sur la contemplation et le travail des rêves en reconsidérant la portée des rêves dans une approche centrée sur le message du Soi. Ils ont créé une maison d'édition REEL EDITIONS où sont publiés leurs ouvrages. Cette Ecole et leurs ouvrages s'inscrivent dans une refondation spirituelle de la psychothérapie par une lecture nouvelle de C. G. Jung.

 

 Dans son livre « Psychanalyser Jung »,  Pierre Trigano a explicité ce qu’il a nommé « la contradiction en Jung » quant à la définition du Soi (tome 1), et les errements de Jung quant aux prétendues vertus de l'inceste symbolique et ses conséquences sur ses conceptions sur la relation thérapeutique développées dans Psychologie du transfert (tome 2). Il est montré de façon édifiante comment l'équation psychologique de Jung et le traumatisme de l'inceste qu'il a subi dans son enfance l'ont impacté toute sa vie et l'ont conduit à conceptualiser épisodiquement des notions contradictoires sur le Soi. Dans une lettre à Freud, Jung mentionne un "attentat à la pudeur" subi dans sa petite enfance  vraisemblablement subi de la part d'un oncle pasteur comme attesté par l'enquête de la biographie de Deidre Baire. Pour Pierre Trigano: "La toute-puissance  du masculin en inflation dont il a été l’objet dans cet acte  a exercé une  fascination durable  dans la psyché de Jung au point qu’il confonde  ensuite son pouvoir numineux  avec celui du Soi". Dans le tome 3, Pierre Trigano analyse les derniers rêves de guérison de Jung et sa conception finale du Soi comme source de guérison dans son oeuvre alchimique majeure "Mysterium Conjunctionis".

Psychanlyser Jung.jpg

                                                                        EXTRAITS DE LIVRES

 

« Les rêves sont des quasi-paraboles, expression d’une pensée symbolique inconsciente indépendante du moi. Leur fonction est de permettre au moi d’entrer en relation avec le point de vue autre, inconnu, du Soi par le biais de représentations connues fonctionnant comme symboles. Le symbole met en relation un sens apparent (connu) avec un autre sens jusqu’ici caché ou incompris et le sens apparent est employé de telle sorte qu’il aide à accéder à l’autre sens inconnu. » Pierre Trigano & Agnès Vincent

  

« Les rêves nous sont donnés pour ouvrir la porte de notre inconscient. En les comprenant intensément, nous découvrons la possibilité de résoudre les conflits de notre passé, de dépasser les drames de l'enfance et de poursuivre l'aventure de nos vies.

À chaque étape de notre existence, nous sommes appelés, pour progresser, à revisiter, à remettre les attitudes figées qui sont les nôtres. L'inconscient n'hésite pas à bousculer fermement ce que nous sommes, au bénéfice de notre être à venir. »Pierre Trigano & Agnès Vincent

 

  " L’expérience des rêves nous montre que le Soi poursuit un but qu’il cherche à communiquer au moi pour élargir sa conscience. En tant que centre transcendant de la psyché qui travaille à réduire de manière incessante les unilatéralités des archétypes qui s’entrechoquent, le Soi manifeste une conscience supérieure dont le moi ne peut être d’emblée conscient. Il a un projet pour le sujet qui doit se pencher vers lui grâce à l’analyse des rêves qu’il reçoit, en travaillant à comprendre sa langue symbolique avec l’analyste. Pour sortir de ses impasses, le sujet doit pouvoir accueillir dans son moi le point de vue conscient du Soi, s’abandonner avec confiance à sa direction...Le moi détient de ce fait un pouvoir exorbitant, car s’il refuse de recevoir la conscience du Soi, de la faire naître à l’intérieur de lui, celle-ci demeure dans l’inconscient et ne peut transmuter la vie du sujet. Mais néanmoins elle reste conscience, supraconscience, au cœur de l’inconscient et se présente de manière insistante au moi par le canal des rêves pour qu’il s’ouvre à elle. C’est pourquoi Jung écrira en 1961 qu’il y a un conscient (le moi) où c’est l’inconscient qui domine (lorsque le Soi n’est pas reçu par le moi) et un conscient où c’est la conscience (du Soi, lorsqu’il est reçu) qui domine » Pierre Trigano, Psychanalyser Jung Livre 2 p211

 

     "La position du Soi, au centre de la psyché, peut  faire se rencontrer les archétypes en opposition , et s’intégrer l’un l’autre, chacun prenant « conscience » de la position de l’autre et se transformant à son contact au lieu de s’exclure mutuellement, chacun se différenciant en s’articulant avec l’autre. Le Soi, en tant que totalité dialectique procédant du centre de la psyché, est le point de vue qui travaille à réunir les contraires dans la psyché et donc à guérir le moi de ses dissociations." Pierre Trigano

     

    "Le Soi comme centre de la psyché propose  un chemin éminemment personnel au moi de chaque individu. Etant le centre qui réunit toute la psyché en totalité harmonieuse, il intègre pour ainsi dire de l’intérieur le point de vue personnel du moi conscient aussi bien que le point de vue des archétypes de l’inconscient qui l’affectent. Il propose ainsi toujours un chemin d’individuation adapté à la situation personnelle de l’individu."Pierre Trigano​

     

   "Le Soi est un principe transcendant traversant le psychisme de tous les êtres, et Jung en arrivera même à considérer qu’il traverse également la séparation apparente entre psyché et matière, pour générer des synchronicités (coïncidences signifiantes) riches en symboles dans le monde partagé par tous les êtres humains. Il est pour ainsi dire le Soi transcendant de l’humanité et le fond psychique de l’univers dans sa totalité, « l’Ame du monde » dont parlent les Anciens."Pierre Trigano

bottom of page