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Méditation inspirée par la kabbale pour se protéger de l’épidémie de la covid. Par Pierre Trigano

Dernière mise à jour : 5 janv. 2021

Méditation inspirée par la kabbale pour se protéger de l’épidémie en cours. Par Pierre Trigano



Avertissement : cette pratique de méditation ne se conçoit pas comme une alternative à la médecine et aux traitements médicaux toujours prioritaires, mais comme un accompagnement intérieur psychospirituel et psychocorporel Cet accompagnement ne peut annuler la nécessité de respecter les gestes sanitaires barrière et le confinement tant qu’ils sont nécessaires.

Cette méditation se fait sur la base de l’arbre des dix sephirot (sphères vibratoires) qui structure le corps énergétique et symbolique du corps humain, selon l’enseignement de la kabbale.

Diagnostic du profil type de l’être humain susceptible d’être en danger de contamination par le virus.

On distingue deux types de pathologie des sephirot :

-inflation : la sephira garde toute l’énergie pour elle et ne la redistribue pas dans le corps humain. Elle suscite ainsi des symptômes physiques d’inflammation ou de prolifération cellulaires (cancer) dans les régions du corps déterminées par la sephira. Mais aussi des symptômes psychologiques, agitation mentale, psychorigidité, colères, hyperactivisme, compétition, agressivité, autoritarisme, narcissisme déployé. Ce sont en réalité ces facteurs psychologiques qui sont premiers et qui, à force de perdurer, génèrent les problèmes somatiques susnommés.

-déflation : la sephira est dépourvue d’énergie et se recroqueville, entrainant des symptômes physiques de style blocages divers du fonctionnement corporel, atrophie, anémie, dégénérescence ou blocage d’organes et sur le plan psychologique, dépression sous toute forme possible qui sont eux aussi premiers comme cause des maladies somatiques.

C’est toujours l’inflation d’une sephira ou d’un bloc de sephirot qui produit la déflation d’une ou plusieurs autres sephirot.

En fait la description physique que je viens de faire d’une sephira en inflation ou en déflation est purement symbolique. Quand je dis par exemple qu’une sephira en déflation se « recroqueville », il faut l’entendre plutôt comme un état de conscience et non comme un état matériel. Mais cet état de conscience a un effet réel sur l’état physique matériel du corps qui incarne en quelque sorte ce « recroquevillement ».

N. B. « L’inflation » (ou son contraire, la déflation) ici ne doit pas être entendue comme un concept économique mais comme un concept provenant de la psychanalyse de Jung pour exprimer une posture de toute-puissance (ou son contraire pour la déflation).

L’inflation d’une sephira peut se reverser brutalement en déflation.

Je crois que l’on peut comprendre facilement que notre civilisation capitaliste est fondée sur cette inflation d’énergie : toujours plus d’accumulation, toujours plus de production pour toujours plus de rentabilité, toujours plus d’agitation, toujours plus de consommation, toujours plus de démonstration narcissique, toujours plus de violence psychologique, sociale et politique avec toujours plus de destruction de la nature, de la vie.

Le COVID-19 est attiré par les états d’inflation. Sur le plan symbolique collectif, il vient en réaction à la forte inflation qui règne dans la civilisation capitaliste mondiale. Il est une réaction de défense de la nature contre l’inflation de cette civilisation qui détruit la nature. Sur le plan symptomatique, il aggrave l’inflation déjà existante dans le corps pour la pousser au paroxysme et à sa destruction, sa réversion brutale en déflation et possiblement, mort.

Dans la pathologie qu’il induit, il génère donc des symptômes d’inflation plus ou moins graves au niveau de deux séphirot qu’on localise à droite et à gauche de la gorge (localisations symboliques uniquement, car les sephirot sont des réalités quantiques que l’on ne peut figer dans l’espace et qui transcendent les limites physiques du corps humain).

Les deux sephirot au niveau symbolique de la gorge déterminent sur le plan somatique toutes les voies ORL et respiratoires, à droite et à gauche. Leur inflation se traduit ainsi sur le plan physique par une forte inflammation pulmonaire qui pourrait conduire à l’asphyxie et à la mort, risquant de faire passer ces sephirot brutalement de l’inflation à la déflation extrême (la mort).

Ces deux sephirot sont particulièrement affectées sur le plan psychologique par l’aliénation de la civilisation capitaliste. Celle de droite est le centre du désir. En inflation, ce centre peut exprimer en négatif les addictions, le trop des désirs pouvant devenir abuseurs et violeurs, le trop de projets, de consommation, et en positif un désir sain qui pousse de l’intérieur pour se faire reconnaitre avec force mais ne sait pas comment s’incarner, suscitant une forte pression. On le voit, ces affections sont en phase avec le toujours plus de la civilisation capitaliste et, surtout pour les formes les plus aliénées, l’inflation de cette sephira est l’effet de cette civilisation sur le corps énergétique humain.

La sephira qui est à gauche de la gorge est, selon l’enseignement de la kabbale, le centre de la loi, des conflits, des problèmes de légitimité. En inflation, ce centre se caractérise sur le plan psychologique surtout par l’état de colère mais aussi par une psychorigidité extrême, un « trop » de loi, de jugements agressifs et de volonté de puissance sur les autres, de la paranoïa. Toutes ces affections sont aussi nettement favorisées par le mode de vie aliéné de la civilisation capitaliste, notamment le stress massif qu’il suscite dans la vie des individus, l’obligation de se défendre et d’arracher sa place dans la concurrence de tous contre tous, l’impossibilité de satisfaire tous ses désirs dans le toujours plus de cette civilisation, la course effrénée qui suscite toujours plus de frustrations et de colère, l’exploitation toujours plus lourde qui pèse sur la vie des humains, le poids d’un travail purement alimentaire et sans intérêt, fatiguant et usant, la solitude individualiste que génère cette civilisation, tout ceci se traduisant par agressivité, colère, etc.

Les pathologies psychiques portées par ces deux sephirot peuvent être des héritages familiaux et transgénérationnels plutôt que personnels et elles causent les mêmes désordres somatiques qui ainsi traversent les générations.

L’inflation de ces deux centres se traduit somatiquement par les mêmes pathologies d’inflammation, affectant les voies ORL côté droit et le poumon droit pour la sephira de droite et, symétriquement, du côté gauche du corps pour celle de gauche. Il semblerait que l’affection suscitée par le COVID-19 renforce l’inflation de ces deux centres en même temps. Comme ces deux centres commandent sur le plan somatique les zones de la bouche et du nez, cela peut expliquer un des symptômes récemment découverts de la perte du gout et de l’odorat, l’inflation se traduisant toujours par une fermeture sur soi.

Le COVID-19 ne pénètre pas par hasard et de manière aléatoire dans un corps humain. Il est attiré par l’inflation qui y règne et donc notamment au niveau des deux sephirot que je viens de décrire (dont je ne donne pas les noms hébreux pour ne pas surcharger mon texte). L’expérience me montre cependant que l’inflation de ces deux centres est le plus souvent connectée à l’inflation des deux centres qui leur sont supérieurs, que l’on localise au niveau de la droite et de la gauche du front.

A droite du front, nous avons le centre qui est, entre autres, lié au cerveau droit et à la vie de l’inconscient des profondeurs. Son inflation se traduit, en positif, par l’activation tendue de cet inconscient qui se produit lorsque l’individu est en crise, comme à la recherche de solutions nouvelles, et en négatif, par des pathologies qui peuvent aller de l’insomnie à la migraine, jusqu’à à la psychose la plus aigüe. Elle produit également l’AVC, côté cerveau droit

A gauche du front, nous avons le centre qui est lié au cerveau gauche, au cerveau rationnel, au mental. Son inflation se traduit par tous les symptômes de l’hypertrophie du mental, le trop dans la recherche du sens rationnel et de la gestion rationnelle de sa vie, le trop de contrôle mental sur sa vie et sur son corps, la paranoïa, le refoulement des sentiments, de la spontanéité, et sur le plan physique, les insomnies, l’AVC côté cerveau gauche. La maladie d’Alzheimer est une réversion brutale de cette inflation en déflation.

Il est clair que l’inflation de ce centre se fait l’écho de l’inflation de contrôle mental et de gestion rationaliste qui caractérise à un haut degré les fonctionnements de la civilisation capitaliste.

Le soin à apporter aux sephirot en inflation dans la pratique de méditation consiste toujours à les aider à « lâcher » l’énergie qu’elles retiennent en excès en elles, et à faire évacuer celle-ci vers les sephirot situées plus bas dans le corps énergétique, de telle sorte que le corps, l’incarnation, soit nourrie et amplifiée. On peut en effet considérer que l’inflation est toujours un régime de tensions qui fait que l’on n’habite pas son corps et que l’on ne vive pas son incarnation, rétrécie par le toujours plus, au profit de l’hypertrophie des sephirot supérieures.

Le point d’évacuation le plus immédiat du trop-plein d’énergie des sephirot supérieures serait la sephira du cœur que l’on localise au milieu de la poitrine. C’est la sephira de l’amour. Et ce serait effectivement la voie de guérison naturelle de l’inflation des deux centres de la gorge, car c’est toujours les voies du cœur et de l’amour qui sont la guérison du trop de désirs -projets et du trop de loi-colère. Cependant, le cœur peut malheureusement aussi être contaminé par l’inflation et du coup, renforcer également celle des deux centres de la gorge. La sephira du cœur détermine sur le plan somatique le système cardiaque et sanguin, plus d’’autres systèmes centraux du corps humain. Son importance est grande, elle est le centre du circuit énergétique et symbolique du corps humain. Lorsqu’elle est en inflation, elle induit notamment les maladies cardiaques, l’hypertension etc. Mais elle a d’abord une incidence essentielle au plan psychologique. Elle est aussi d’une certaine manière liée à la colère, la colère d’avoir été éconduit dans son amour sous toutes sortes de formes et de situations possibles (ou l’héritage transgénérationnel d’une telle souffrance) et cette colère peut provoquer les pathologies physiques de l’inflation de ce centre.

Comme on le sait, les enfants en bas-âge sont jusqu’à nouvel ordre épargnés par le COVID-19. Même une femme enceinte malade du virus ne transmet pas (jusqu’à nouvel ordre) sa maladie à l’enfant qu’elle porte, même si celui-ci en devient porteur (sain). Il en est ainsi parce que les petits enfants ont le plus souvent « l’atout-cœur » naturellement. Ils ont le cœur ouvert et ne sont pas enfermés dans des systèmes de défense psychorigides, ils sont spontanés. Et donc « l’évacuation » de l’excès d’énergie des sephirot de la gorge (et du front) peut se faire naturellement par le cœur, avant de devenir symptomatique. Certes des enfants peuvent connaitre blessures, désirs impossibles et colères, s’ils sont maltraités mais c’est précisément au niveau des sephirot de la gorge que cela se répercute. Le centre de l’amour (au milieu de la poitrine) reste sain parce que les enfants conservent intacte encore leur grande capacité d’aimer. Ce qui n’est plus toujours le cas des adolescents et des adultes. Mais parmi ces derniers, les plus jeunes, même s’ils sont infectés par le virus, n’en meurent que rarement, parce que, même s’ils connaissent des blessures d’amour et donc (en plus de l’inflation des centres de la gorge), une certaine inflation du centre de l’amour, celle-ci n‘est pas encore trop lourde et n’a pas encore généré une maladie du cœur (somatique) et l’énergie peut encore se décharger à partir de ce centre de l’amour. Par contre, c’est généralement chez les plus âgés que se rencontrent hélas les cas de mortalité les plus fréquents, chez ceux notamment qui ont accumulé le plus de désirs insatisfaits, le plus de colères non digérées, le plus de blessures d’amour non guéries qui, persistant le long de leurs vies, ont générés des pathologies cardiaques structurelles. Chez eux le centre de l’amour est très souvent soumis à une forte inflation qui rend plus difficile « l’évacuation » du trop-plein d’énergie de la gorge vers la poitrine. Mais l’expérience de l’ouverture du cœur est cependant possible à tout âge et suscite des guérisons miraculeuses.

On constate statistiquement que le COVID-19 épargne plus les femmes que les hommes. C’est qu’il est connu que les femmes sont plus centrées sur le sentiment et l’énergie d’amour que les hommes. Elles ont donc « l’atout-cœur » plus facilement que les hommes qui leur permet soit de passer à côté de la contamination, soit d’en guérir plus facilement.

L’enjeu de ma recherche est d’expérimenter une pratique de méditation centrée sur l’enseignement de la kabbale qui, soit protège de la contamination, soit permette de favoriser sa forme bénigne et rapidement guérissable (en accompagnement du traitement médical).

Pour la kabbale, les sephirot du corps humain sont approchées comme des états de conscience, qui peuvent être aliénés et pathologiques comme nous l’avons vu. La pratique de la méditation a pour but de leur faire rencontrer un autre état de conscience qui les transmute et les réouvre positivement, favorisant par voie de conséquence une évolution intérieure vers la guérison. Je ne prends en compte dans ce texte que la pathologie liée au COVID-19 et non d’autres pathologies liées à d’autres sephirot que celles dont j’ai parlées.

Il nous faut cependant encore parler de deux sephirot essentielles pour la pratique de la transmutation énergétique, celles de l’entrée et de la sortie du circuit symbolique du corps humain. A l’entrée, se situe l’ouverture par où descend la source vibratoire transcendante dans ce corps pour le maintenir en vie et le guérir. Nous pouvons appeler cette source la puissance de la vie, l’énergie transcendante qui emplit tout l’univers dans sa dimension quantique et qui veut pareillement emplir chacune des dix sephirot harmonieusement pour faire rayonner la vie dans le corps. L’inflation d’une sephira est le principal ennemi de cette source de vie, car elle la retient prisonnière dans la sephira et la dénature en énergie pathologique de surtension.

Cette ouverture de la puissance de vie (qui en réalité n’est pas une sephira mais la source transcendante qui vient descendre dans tout le circuit des sephirot et les emplir) est analogue au chakra coronal des hindous. Et d’ailleurs en hébreu, on l’appelle la couronne (Kether). Pour la contacter, on se centre sur un point au-dessus du sommet du crâne. Cette centration nous branche symboliquement et énergétiquement sur l’ensemble de l’univers et sur les mondes spirituels. Il nous faut comprendre que ce centre n’est jamais malade, ne crée aucune pathologie. Bien au contraire il constitue une source d’énergie intarissable, toujours disponible pour harmoniser. Il n’est jamais en inflation. Il n’est en déflation que quelques heures avant la mort physique, au moment où la puissance de la vie commence à se retirer du corps mourant.

Et, enfin, il nous faut encore considérer la dernière sephira du corps symbolique et énergétique, celle qui reçoit en son sein la puissance de la vie qui a traversé toutes les autres sephirot intermédiaires depuis la « couronne ». C’est la sephira de l’incarnation, en communion avec la Terre. Elle est toute réceptivité, toute féminité, elle ne demande qu’à recevoir la puissance de la vie. En cela, elle n’est jamais aliénée, jamais en inflation. Elle est en communion avec la Terre, l’ensemble de la Terre, et ne demande qu’à vivre l’union de la Terre et du Ciel. Elle peut entrer en déflation par contre, mais très rarement dans une vie, quelques semaines avant la mort physique (Elle enregistre la préparation de cette mort dans le corps physique) et à chaque fois que le pronostic vital d’une personne est engagé (lorsque son incarnation est sérieusement mise à mal somatiquement). Etant entendu que la personne peut se relever de ce pronostic et guérir, ce qui signifie énergétiquement que la sephira de l’incarnation peut à nouveau être emplie positivement de la puissance de vie et donc guérir de sa déflation.

La bonne santé de l’ensemble du circuit énergétique et symbolique suppose ainsi une communion de l’ouverture du circuit (la couronne) et de sa sortie, la sephira de l’incarnation, cette communion réalisant dans l’être de la personne l’union harmonieuse du masculin et du féminin.

La sephira de l’incarnation est fondamentale pour la guérison des sephirot intermédiaires, car elle est appelée à attirer et à recevoir en son sein l’énergie de la puissance de vie détournée et retenue prisonnière par ces autres sephirot. Elle ne peut jamais être mise en inflation par cette énergie qu’elle libère et reçoit car elle est en communion avec elle. Elle ne l’emprisonne pas. A partir de ce centre, l’énergie rayonne positivement dans tout le corps et la psyché de la personne. On se centre en méditation sur cette sephira en se focalisant sur le contact de nos deux pieds avec le sol ou, de manière générale en visualisant une sphère énergétique qui envelopperait nos deux pieds et aussi le sol qui les (nous) porte.

La méditation que je vous propose ne doit pas être considérée comme une méditation de guérison et d’harmonisation personnelle. Pour une telle méditation, il faudrait utiliser d’autres protocoles et méthodes de diagnostic enseignées par la kabbale que je ne peux développer dans ces pages.

Il est important que nous intégrions ici que nous nous initions à une méditation pour retrouver l’harmonisation du type humain collectif susceptible d’être contaminé par le COVID-19 et qui se caractérise essentiellement par l’inflation dangereuse des deux centres de la gorge. En pratiquant cette méditation et quel que soit l’état de vos sephirot personnelles, vous vous protégez contre la contamination par le virus ou vous contribuez à la rendre bénigne (tout en suivant le traitement médical nécessaire prescrit). Qui plus est, comme c’est une méditation à finalité collective, la vibration qui s’en dégagera dans votre pratique sera aussi bénéfique pour les autres.

Dans la visée de la Kabbale, le Réel est l’UN et tout est relié en lui. Cette approche est analogue à celle de la physique quantique qui considère que l’univers a une structure d’hologramme, ce qui signifie qu’en chacun de ses points tous les autres points sont aussi présents. Ainsi, peut-on considérer qu’en chaque corps, tous les corps sont aussi présents d’un point de vue quantique. Bien que ce soit presqu’impossible à comprendre d’un point de vue rationnel, les sephirot de mon corps énergétique personnel peuvent dès lors devenir également les sephirot d’un autre corps, et je peux ainsi méditer pour la santé d’une autre personne ou la santé de l’humanité à partir de mon propre corps énergétique. Pour activer cette possibilité, il suffit de le proclamer. Le monde quantique est en effet très sensible aux proclamations lorsqu’elles sont intenses et précises. Quand une personne contaminée est trop malade pour pouvoir méditer, il nous faut méditer pour elle.

Pour la méditation qui nous préoccupe, il est donc essentiel de pouvoir se proclamer intérieurement avant de la commencer qu’elle vise à protéger et harmoniser le type humain collectif susceptible d’être contaminé par le COVID-19 et d’intégrer en ce sens qu’elle n’est pas à finalité uniquement personnelle.

L’enjeu de la méditation que je vous propose pour se protéger de la contamination par le COVID-19 consiste d’abord, comme pour parer au plus pressé, par créer par la pensée, l’imagination, la visualisation, un canal direct entre ces deux séphirot de l’entrée du circuit et de la sortie, du sommet du crâne jusqu’au contact de nos deux pieds avec le sol. Rappelons que nous nous situons dans la dimension quantique qui est précisément très sensible à l’effet de l’imagination. Il nous faut enraciner dans notre corps énergétique cette alliance primordiale entre le Ciel et La Terre. Ceci équivaut à proclamer le « royaume » de la puissance de vie sur notre corps. Il nous faut « pratiquer » ce canal central, « du sommet de la tête jusqu’aux pieds », suffisamment longtemps, c’est-à-dire ne pas se contenter d’une seule proclamation superficielle, car il nous faut vraiment enraciner symboliquement ce canal direct et central dans le corps énergétique. S’il est bien enraciné on constatera toute suite que la pression de l’inflation dans ce corps diminue car toutes les sephirot intermédiaires (qui rappelons-le sont des états de conscience qui peuvent se modifier) seront sensibles à cette alliance de la puissance de vie avec la sephira de l’incarnation qui vient de s’affirmer et de s’enraciner.

Mais comment trace-t-on (symboliquement) ce canal direct central dans le corps énergétique ? Tout d’abord, il est important de se centrer suffisamment longtemps sur le centre énergétique de l’entrée du circuit au-dessus du sommet du crâne. Une façon de le faire est de pratiquer mentalement ce que l’on appelle dans la tradition hindoue un mantra, une proclamation intense que l’on répète intérieurement plusieurs fois pour enraciner sa vibration positive dans le corps énergétique. L’enseignement de la kabbale insiste sur la puissance (vibratoire) des proclamations inspirées.

Vous avez peut-être déjà un mantra ou prière de prédilection que vous pratiquez dans vos méditations. Si vous n’en avez pas, je vous propose celui-ci très simple :

« O puissance de la vie, je m’abandonne totalement à toi, tu te manifestes à travers moi ».

La centration sur le sommet du crâne (au-dessus) devrait durer environ 10 minutes minimum pour ancrer la vibration du mantra dans votre corps. Durant ce temps, laissez passer en vous les idées, les inspirations, les images sans les retenir nécessairement, mais il peut y avoir parmi elles des messages inspirés interpellants pour votre vie.

Ensuite, vous pouvez commencer à tracer symboliquement le canal central vibratoire qui va du centre du sommet du crâne jusqu’à la sephira de l’incarnation au contact de vos deux pieds avec le sol. Pour ce faire, l’imagination est importante, puisque, rappelez-vous, nous sommes dans la dimension quantique du corps. Tout en le proclamant un grand nombre de fois, vous pouvez imaginer que votre mantra est comme un flux qui s’écoule de manière paisible le long de l’axe central de votre corps, du sommet de la tête jusqu’aux pieds, dans un mouvement continu, autant de fois que vous répèterez le mantra. Et ainsi ce canal direct s’enracinera vibratoirement dans votre corps énergétique. Pour obtenir cet enracinement, il est nécessaire de pratiquer cet exercice là-encore au minimum 10 minutes.

Avec la même méthode, il vous faudra ensuite traiter les deux sephirot à droite et à gauche de la gorge qui attirent particulièrement le COVID-19 pour neutraliser leur contamination possible ou neutraliser leur effet destructeur, à savoir l’inflation de ces deux centres.

Contrairement à notre approche du centre du sommet du crâne, nous ne ferons pas de « surplace » dans ces centres avec notre mantra. Car il faut savoir que ces centres étant en inflation, plus nous restons centrés sur eux, plus nous renforçons leur inflation. Il nous faut au contraire directement partir de ces centres en traçant symboliquement un canal direct à partir d’eux, avec la même méthode que plus haut, à partir de la pratique du mantra, jusqu’à la sephira de l’incarnation au niveau de nos deux pieds, car ainsi nous évacuons le trop-plein de l’énergie accumulée et la réorientons au bénéfice de l’incarnation et de l’ensemble du corps.

Suivant le sens du circuit énergétique du corps humain enseigné par la kabbale, nous commencerons à tracer un canal direct d’abord à partir de la sephira du côté droit de la gorge, ensuite à partir du côté gauche. Pour chaque canal direct ainsi traçé et pour l’enraciner durablement, il est nécessaire de pratiquer l’exercice au minimum 10 minutes de chaque côté.

Une fois ces deux étapes franchies, nous pouvons enfin à nouveau nous centrer sur la sephira de l’incarnation au niveau des deux pieds, au minimum 10 minutes, pour enraciner durablement le travail vibratoire effectué dont le but est de neutraliser l’inflation des deux centres de la gorge qui attire la contamination du COVID-19. Il serait dangereux de faire du « surplace » longtemps dans la sephira du cœur au milieu de la poitrine sans faire de diagnostic (et donc à l’aveugle), car elle pourrait être elle aussi dès le départ en inflation, et si nous y restions trop longtemps, nous aggraverions cette inflation.

Il faut savoir que l’inflation des sephirot est une réalité énergétique coriace qui refuse souvent d’être dissipée. Sa façon de résister est de susciter des symptômes de douleurs erratiques dans le corps, comme pour faire fuir le méditant. Si un tel cas se produit, je ne conseille pas de s’opposer de front à cette résistance car il est toujours plus judicieux de la respecter et d’agir progressivement avec patience. Je conseille de jouer avec cette résistance, jusqu’à ce qu’elle cède, par exemple ne se contenter de pratiquer la méditation que sur l’axe central direct entre le sommet du crâne et les pieds, l’entrée et la sortie du circuit énergétique qui crée toujours une amélioration de l’état du corps. Et s’il le faut, réduire le temps minimum de méditation.

Comme cette méditation a une dimension collective et ne concerne pas que la personne qui la pratique, il est également possible de méditer pour un proche avec une intention proclamée au début de l’exercice, notamment pour un proche qui serait dans un état critique, en réanimation, voire dans le coma. Le virus se répand partout, mais la puissance de vie qui répare et guérit aussi. Tel est l’esprit de cette méditation. Pierre Trigano


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